Par M.
MARTAH.
Université Cadi
Ayyad ;
Faculté des Lettres
et des Lettres et des Sciences
Humaines-Marrakech ;
Département L.L.F.
L’actualité
l’impose, le débat l’exige, la proximité le soutient, la géographie le
confirme, l’enjeu le supporte : le sujet est énorme et bien des
responsabilités morales, historiques, géographiques, culturelles s’y rattachent
et sont à prendre en considération dans cette aventure qu’est la présentation
d’un article à propos de l’espace méditerranéen à travers les mouvements
migratoires qui, de rive en rive, ont réussi à mettre en place une identité
plurielle à valeur humaine.
S’il existe au monde un espace aussi
restreint, en comparaison à d’autres, où il y a eu dans le temps et à travers
les âges un mouvement de populations aussi diverses que variées, aussi proches
qu’éloignées, que ce soit du point de vue religieux, culturel, historique,
politique ou scientifique, c’est bien celui de la Méditerranée.
Espace qui s’impose à notre
appréhension comme étant celui de tous les désirs, de toutes les convoitises,
de toutes les envies, de tous les fantasmes, de toutes les haines, de tous les
amours, de toutes les exclusions et de
toutes les atrocités. « Ce n’est pas
par-dessus cette mer que les échanges sont faits, c’est à l’aide de cette mer.
Mettez à la place un continent et rien de la Grèce n’aurait passé en Arabie,
rien d’Arabie n’aurait passé en Espagne, rien de l’Orient n’aurait passé en
Provence, rien de Rome à Tunis. Mais sur cette eau, depuis des millénaires, les
meurtres et l’amour s’échangent »[1]. C’est ainsi qu’on intègre cette mer, grande étendue d’eau,
qui annonce une terre aux mille couleurs dans notre mémoire collective. Ce don de la
tectonique des temps immémoriaux est aujourd’hui l’espace qui connaît le trafic le plus
dense à l’échelle du globe, afin de permettre
aux hommes de commercer ou tout simplement de changer de leur condition humaine.
Aujourd’hui cet espace connait un trafic plus dense encore, celui
de toute une population, que dis-je, de tout un peuple. Des personnes qu’on
compte par milliers, « populations
mal définie sur un parcours incertain pour rejoindre on ne sait
quoi »[2]. Devenus migrants, comme sortis de nulle
part, en partance vers une destination
non encore précise, des humains
s’y perdent et s’y engloutissent au grand bonheur des squales et autres
prédateurs marins. L’espace méditerranéen, en peu de temps, prend l’allure
d’une hécatombe. L’instinct de vie y est affronté au risque de mort. L’aventure
méditerranéenne ressemble désormais à une
traversée inexorable des enfers. C’est un espace devenu tristement
célèbre à cause du nombre des âmes humaines qui s’y perdent. Mais en même temps, lueur d’espoir, cet
espace a enregistré la venue au monde,
en plein périple, de plusieurs bébés
en signe de résistance humaine à la
prédation humaine. De nouveaux nés, sans aucun attachement à une quelconque
territorialité arbitrairement précisée à l’avance, sont la preuve que cet
espace liquide constitue une indulgence inappréciable pour la continuation de
l’espèce. Ils sont nés sur une embarcation ivre en mer méditerranéenne. Depuis des temps immémoriaux, plusieurs
civilisations durant, la Méditerranée a été témoin d’un cycle de vie et de
mort.
Trafic, commerce,
immigration sont des données primitives pour toute construction de l’identité
en quête de reconnaissance dans le tumulte des autres identités infiniment
multiples. La Méditerranée, et ce depuis les Egyptiens jusqu’aux Grecs et aux
Romains en passant par les Mésopotamiens
et les Amazighs, et plus tard par les Turques, les Arabes, les Chrétiens et les
Musulmans a toujours été un espace de convoitise pour les uns et les autres
Empires, ayant régné en maître sur cette eau, et ce aux prix de confrontations
sanglantes sans merci. Les civilisations sont « la fabrique de Maux »[3] et, pour s’affirmer, elles fonctionnent par élimination. Le
paradoxe formidable est que les concepts de tolérance, de reconnaissance,
d’intégration, d’indulgence naissent
dans le pli de cet acte inhumain qu’est l’exclusion de l’autre.
Fidèle à sa
logique interne, la Méditerranée continue à s’affirmer comme un espace de
mobilité, de confrontation, du tragique à défaut d’être un « lit nuptial
de l’Occident et de l’Orient »[4]. Elle reste un espace de confrontations continuelles, alors
qu’elle est promue pour être celui des rencontres des personnes de façon
délibérée. La Méditerranée a souvent été le théâtre d’une guerre permanente,
« colossale », « générale », « la plus enracinée qui
ait fait jamais retentir la terre du fracas des batailles, est celle de
l’Orient et de l’Occident »[5]
Excepté la
frontière Mexique/Etats-Unis, seule la Méditerranée met en confrontation deux mondes complètement
divergeant : le Nord opulent et le Sud pauvre. Là où les géologues parlent
de « miroir de faille » territoriale, on préfère parler de
« lieu de fracture »[6] civilisationnelle. Ce vis-à-vis est la conséquence immédiate
d’une proximité trop dangereuse qui
« nourrit la focalisation et alimente le fantasme d’invasion,
fantasmes décuplés par l’altérité culturelle et religieuse réinterprétée sous
l’angle du conflit »[7]. La proximité fait rêver ensemble le puissant animé par le désir
de supériorité et l’indigent désireux, simplement, de survivre. Malgré les
désirs démesurément incomparables des uns et des autres, il y a lieu de
souligner que l’espace méditerranéen a toujours été animé par des fantasmes
croisés, ce faisant ce sont les deux rives qui s’enrichissent d’élucubrations
disproportionnées, nourrissant ainsi des imaginaires qui se traduisent dans la
littérature, dans l’architecture, dans l’art culinaire, etc.
Pour l’instinct
humain, l’ailleurs « fait rêver ». C’est un « ici » non
encore atteint. Une fois l’« ici » est à portée de main, il se
transforme en un ailleurs rêvé. Les candidats à l’ostracisme ou à l’exil,
volontaire ou forcé, viennent de plus
en plus
loin ; plus loin encore que sur les rives sud de la Méditerranée,
dans les zones sub-sahariennes les plus reculées. Résultat : toute
l’Afrique du Nord et surtout le Maghreb se transforment en un espace de
transit. Ce qui est non sans conséquences sur ces territoires de passage et
d’accueil, sur leur dynamique culturelle et sur leur démographie.
Les spécialistes
expliquent ces mouvements de vagues humaines par le fait économique, culturel
ou politique. Les idéologies nationalistes tentent, quant à elle, de
« verrouiller l’Europe »[8], après avoir débloqué des aides financières et équipé les rives nord et sud de logistique très coûteuse
(caméras thermiques et autres détecteurs électroniques) afin de freiner les
flux migratoires de tous ces humains en quête de survie et en quête de
nouvelles identités plus confortables. Et rien au monde ne pourra les
contraindre à abandonner leur traversée, suivant ainsi leur intelligence
instinctive qui leur permet du même coup de contourner les adversités mises en
place par l’autochtone qui se sent
menacé dans son particularisme et dans ce qui fait de lui une identité exceptionnelle
ou particulière alors qu’il a oublié, ou bien on ne le lui a pas
enseigné, qu’il est lui-même issu d’une migration millénaire.
Rien de nouveau
jusque là, c’est ce que l’humanité a toujours fait depuis la nuit des temps
pour passer d’un lieu à un autre et pour boussole seul son instinct lui sert de
guide ; il utilisera des embarcations de fortune afin d’atteindre l’autre
rive, l’Eldorado européen. Cette « Europe qui n’est plus
accueillante »[9] depuis la crise économique mondiale, depuis certains accords
entre les pays de la zone euro et la Turquie, l’Autriche, la Grèce… où les
tractations pour défendre certains intérêts politico-économiques avec un
arrière goût de compromis, de complot et d’arrangement souvent établis aux
dépens de l’aventure humaine. Ce qui retarde considérablement sa transhumance,
désormais contrôlée par des lois et des conventions sommes toutes arbitraires,
mais sans effet sur l’instinct humain qui continue son périple vers d’autres
contrées proches ou lointaines.
Contraint, le
Maghreb s’est transformé en un espace de transit ; l’instinct humain en a
décidé ainsi. Du coup, tous ces candidats à l’immigration se constituent en
communautés transculturelles avant que leur instinct ne leur permette de
s’établir en terre européenne pour être reconnus en tant qu’immigrés
légaux. Certes, la reconnaissance
politique et le statut économique et même juridique ne changeront rien à leur
condition humaine. Ils seront embauchés dans le bâtiment, la restauration,
l’agriculture…mais ils chercheront à fondre dans d’autres identités elles-mêmes
en quête de droit à la citoyenneté.
Aussi, l’espace
méditerranéen, en dehors de toute restrictive territorialité, va-t-il connaître
une fusion identitaire inéluctable. Ceci reste envisageable tenant compte de
l’évolution des populations nouvellement installées en terre supposée de la non-origine :
démographie, culture, acquisition de nouveaux savoirs et maîtrise d’autres
savoirs faire seront décisifs pour l’introduction de nouvelles habitudes en
terre étrangère bientôt familière.
La France[10], terre d’accueil, ne connaît-elle pas aujourd’hui d’importantes
mutations, que ce soit au niveau de la langue, de l’art culinaire, de la
culture, de la religion qu’au niveau du paysage urbain ? La
« langue », le parler des jeunes, la culture mixte, l’Islam, les
minarets, les pagodes, la cuisine orientale, etc. façonneront à leur gré le visage de l’Europe de demain.
La mutation est très lente, trop lente même ; elle sera rythmée par des
violences de parts et d’autres, entre populations dites autochtones et
populations issues de l’immigration. Il s’agit là d’une société entière, en
phase de mutation structurelle et seule la reconnaissance de toutes les
identités en présence pourra constituer un salut éventuel.
Les idées de E. Zemmour,
pour qui l’immigration est un problème et il faut selon lui « déporter les
musulmans et les immigrés » de France, de A. Finkielkraut, qui parle de l’Identité
Malheureuse où le citoyen Français « se
sent minoritaire»[11]
chez lui, sous la pression des nouveaux arrivants et de M. Houellebecq accusé
d’incitation à la haine raciale après la publication de Soumission où il
fait le portrait d’une France islamisée ne sont que tentatives désespérées et
contre-histoire. Ces tentatives cherchent à alimenter les esprits, barricadés
dans le clôt restreint du nationalisme
ou de l’identité comme exception, de peur, de haine, de méfiance vis-à-vis de
l’autre : l’étranger, celui qui fait craindre parce qu’il se réclame de sa
différence.
Immigration,
déplacement, transhumance étaient et seront
toujours les maîtres mots de ce
brassage des populations qui cherchent à mettre en crise la notion de l’origine
qui, elle, reste illusoire…conflictuelle. De même qu’il ne peut y avoir
d’origine que plurielle, les identités ne peuvent se conjuguer au singulier.
Dès lors, l’inter-identitaire en Méditerranée sonne comme une redondance. L’inter
est une évidence historique et l’identité est multiple. La Méditerranée c’est deux rives avec une variété infinie de
populations, chacune se réclamant d’une racine lointaine et de ramifications en
devenir.
L’espace méditerranéen se distingue par son cosmopolitisme, et en
ce sens et vu son rôle historique, il devient mythe d’un multiculturalisme
urbanisé. Beyrouth, Tanger, Alexandrie, Marseille, Tunis, Rome, Athènes, Alger,
Le Caire, Istanbul, Al Quods, Nice, etc. sont autant de villes ayant séduit des populations entières,
indifféremment de leurs disparités structurelles. « …elles concentrent,
écrit Thierry Fabre, les hommes et les cultures, sécrétant dans le commerce et
l’échange des formes particulières de sociabilité. La diversité des origines et
des cultures semble l’élément constitutif de la cité. La multiplicité des
langues impose le plurilinguisme ; le foisonnement des religions impose la
tolérance ; le simple voisinage impose le respect. Il est impossible de
découper l’espace en un assemblage de ghettos pour minoritaires ou exclus. La
ville est une mosaïque aux desseins mouvants »[12]. La cité définitivement urbanisée, close, impénétrable, reste un mythe. L’espace méditerranéen est
célèbre par son ouverture et par sa proximité, deux caractéristiques ayant
rendu la navigation vers l’autre rive, l’autre rêve toujours possible.
Ce sont donc des villes qui accueillent bon gré malgré des
identités en quête de sociabilité, de reconnaissance et d’intégration. Pour ce
faire, une seule issue : la désacralisation de la notion de l’Origine. Ce
qui va permettre de libérer le lexique de la violente symbolique linguistique
différentielle. Les disparités peuvent alors se dissoudre symboliquement dans
un « savoir vivre malgré la différence, d’un « vivre ensemble »
auquel on est condamné. C’est ce qu’Amin Maâlouf a bien exprimé dans son roman Léon l’Africain (1986). Il écrit ceci :
« …d’Afrique ne suis, ni d’Europe, ni d’Arabie…je ne viens d’aucune tribu.
Je suis fils de la route, ma patrie est caravane, et ma vie la plus inattendue
des traversées » [13]. Aussi Hassan-Léon, Léon-Hassan, se reconnaît dans sa culture de naissance,
dans son « indigénité » et dans sa nouvelle identité, jamais
définitive toujours renouvelée. Lui qui était tour à tour citoyen de Grenade,
de Fès, du Caire et de Rome après avoir été un simple captif qui s’est
distingué par son savoir faire en matière de diplomatie. Autant de villes
méditerranéennes, témoins de croisement des identités multiples, espaces de
violences subies et infligées, de transformations profondes non cicatrisées, de
tolérance au risque de la pire des exclusions et d’humanisme en proie à la
barbarie.
Les migrants qui, au risque
de perdre leur vie, continuent l’œuvre humaine à travers le voyage et le
déplacement souvent dans des conditions inhumaines ; leur objectif donner
à la territorialité une dimension plus volumineuse, car seules les vastes
étendues pourront assouvir le besoin incessant de l’Homme de se déplacer afin
de s’y installer, avant d’y laisser ses empruntes que d’autres, migrants à
venir, viendront y apposer les leurs. Des strates succèderont à d’autres
strates et l’humanité n’est que le dépôt successif et incessant de sédiments
couche sur couche jusqu’au bas-fond jamais jusque là exploré; l’humanité est
sédimentaire dans son horizontalité non-violente et dans sa verticalité
tragique. N’est-ce pas, c’est de Pompéi,
surprise un 24 août 79, par une éruption violente du Vésuve, que l’ancienne Rome était excavée, livrant aux
scientifiques des richesses archéologiques inestimables et aux artistes des
sources d’inspiration inespérées. A tous points de vues il y a là preuve que
l’humanité fonctionne par transfert transhistorique des données, des valeurs et
des savoirs faire acquis malgré le tragique que véhicule la mort. Un tragique
catalyseur qui se transforme en existence, en
connexions multiples et fructueuses et dont « le centre n’est autre
que la Méditerranée »[14]
De même que dans
l’Inter-identitaire il y a de l’identité en force, il ne peut y avoir d’identique que dans l’inter et à
travers lui, afin d’assurer tous les croisements possibles et imaginables dans
un festival de couleurs et de formes arlequinées et tigrées. Ce qui reste très
probable, puisque l’identité ne peut exister qu’au plurielle, à moins qu’on ne
se constitue en communautés restrictivement territorialisées ou en lobby
défendant des intérêts ponctuels et immédiats. De l’illusion en la matière
vient du fait que la politique s’en mêle pour annoncer «L’Union pour la
Méditerranée », projet essentiellement axé sur le politique et
l’économique. Quant à l’union pour la reconnaissance des identités
méditerranéennes, elle est à soumettre aux services de l’immigration dans les
pays du transit et dans les pays supposés d’accueil. Un autre constat
d’échec : on ne peut parler d’inter-identitaire en temps de crise
économique et en temps d’instabilité politique. Mais en même temps ce sont ces
crises politico-économiques qui poussent l’humanité à amorcer sa pérégrination
vers d’autres endroits plus prometteurs mêmes plus reculés. Les européens ne
sont pas à exclure de cette transhumance
universelle. Ils s’installent là où il
fait bon vivre : beaucoup d’Espagnols, de Français, pour ne citer que
ceux-là, viennent s’installer au Maroc. Peu importe leurs raisons ; ils
participent d’une manière ou d’une autre à l’œuvre humaine à la fois « une
et multiple », au croisement, au métissage universel ; ils
contribuent à cette dynamique des
cultures du monde qui, sans ces mobilités de populations d’une rive à l’autre,
ressemblerait à une eau stagnante… De quelle identité parlons-nous alors ?
En attendant
apprécier les différences dans une
logique de l’alter ego, les identités continueront inlassablement à
recomposer leur avenir. La crise économique en Espagne pousse les
intellectuels, les scientifiques de ce pays à se rendre en Argentine par
exemple, et une autre aventure peut
alors commencer pour ces humains en quête de travail, de nourriture et de
reconnaissance. Le passage par le métissage, en amont et en aval, en quête de
légitimité reste une chose obligatoire
et le pouvoir politique hésitera
longtemps avant de décider de reconnaître la société transnationale qui
s’inscrit dans une universalité véritable.
Il était question dans cet article de l’inter entre illusion et
réalité au niveau de l’espace méditerranéen. L’illusion est temporaire et
transitoire ; elle fonde sa thèse sur le même qui alimente les esprits de haine, et ce lors
de débats politiques à caractère nationaliste.
Alors que la réalité, en sa qualité d’histoire de l’humanité, fonde sa thèse
sur l’aventure comme œuvre humaine s’inspirant de l’altérité. Ce qui est
valable pour l’espace méditerranéen, l’est tout autant pour le reste du globe,
et seul la différence constituera encore et toujours le catalyseur dynamique de
la transhumance humaine universelle.
BIBLIOGRAPHIE
·
GIONO, Jean, « La Méditerranée », in Provence, Paris, Gallimard, 1993, pp. 251-252
·
Conférence sur « l’Identité
malheureuse » Centre Universitaire Méditerranéen le 19/11/2014 (publiée
sur YouTub le 11/12/2014)
·
Thierry Fabre, « la fabrique par les mots » à propos des
civilisations in De la richesse et de la
pauvreté entre Europe et Méditerranée, éd. Parenthèses (12e édition des rencontres d’Averroès) Nov. 2005.
·
BENSAID, Ali, « La Méditerranée un mur en devenir » in De la richesse et de la pauvreté entre
Europe et Méditerranée. éd.
Parenthèses (12e édition des
rencontres d’Averroès) Nov. 2005.
·
Conférence sur « l’Identité
malheureuse » Centre Universitaire Méditerranéen le 19/11/2014 (publiée
sur YouTub le 11/12/2014)
·
FABRE, Thierry, L’Héritage
Andalous, éd. de l’Aube, 1995.
·
« Léon l’Africain et les femmes » in Léon l’Africain, Collectif sous la direction de François Pouillon,
Coll. « Terre et gens d’Islam », 2009.
[2] Conférence sur « l’Identité malheureuse »
Centre Universitaire Méditerranéen le 19/11/2014 (publiée sur YouTub le
11/12/2014)
[3]
Pour paraphraser Thierry Fabre qui lui parle de « la fabrique par les
mots » à propos des civilisations in De
la richesse et de la pauvreté entre Europe et Méditerranée, ed. Parenthèses
(12e édition des rencontres
d’Averroès) Nov. 2005, p. 7
[4]
Selon l’expression de l’économiste Michel Chevalier « Système de la
Méditerranée » in le Journal Le
Globe (1832)
[5] Michel Chevalier
« Système de la Méditerranée » cité in CAIRN par Debrune Jérôme,
conférences Méditerranée 1/2001 (N°36) p. 187-194
[6]
BENSAID, Ali, « La
Méditerranée un mur en devenir » in De la richesse et de la pauvreté entre Europe et Méditerranée, op.cit.,
p. 101
[9] Thierry Fabre, Op.cit., p. 7
[10]
Ce qui peut être valable pour la France
l’est tout autant pour tous les pays de la Méditerranée sans parler du reste du globe.
[11]
Conférence sur « l’Identité
malheureuse » Centre Universitaire Méditerranéen le 19/11/2014 (publiée
sur YouTub le 11/12/2014) A. Finkielkraut donne l’exemple d’un juif Français converti à l’Islam
parti faire le Djihad en Syrie où il est tué. Pour lui la France risque de se
vider d’elle-même étant exposée à la pression de l’immigration, au changement.
[13]
In « Léon l’Africain et les femmes » in Léon l’Africain, Collectif sous la direction de François Pouillon,
Coll. « Terre et gens d’Islam », 2009, p. 196
[14] Debrune Jérôme, « Le
système de la Méditerranée de Michel
Chevalier » in Confluences Méditerranée, l’Harmattan, 2000/2001 « conférences
Méditerranée » in CAIRN 1/2001
(N°36)
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