vendredi 25 novembre 2016

L’INTER-IDENTITAIRE EN MEDITERRANEE : ENTRE ILLUSION ET REALITE




Par M. MARTAH.
Université Cadi Ayyad ;
Faculté des Lettres et des Lettres et des Sciences  Humaines-Marrakech ;
 Département L.L.F.


            L’actualité l’impose, le débat l’exige, la proximité le soutient, la géographie le confirme, l’enjeu le supporte : le sujet est énorme et bien des responsabilités morales, historiques, géographiques, culturelles s’y rattachent et sont à prendre en considération dans cette aventure qu’est la présentation d’un article à propos de l’espace méditerranéen à travers les mouvements migratoires qui, de rive en rive, ont réussi à mettre en place une identité plurielle à valeur humaine.

            S’il existe au monde un espace aussi restreint, en comparaison à d’autres, où il y a eu dans le temps et à travers les âges un mouvement de populations aussi diverses que variées, aussi proches qu’éloignées, que ce soit du point de vue religieux, culturel, historique, politique ou scientifique, c’est bien celui de la Méditerranée.

            Espace qui s’impose à notre appréhension comme étant celui de tous les désirs, de toutes les convoitises, de toutes les envies, de tous les fantasmes, de toutes les haines, de tous les amours,  de toutes les exclusions et de toutes les atrocités. « Ce n’est pas par-dessus cette mer que les échanges sont faits, c’est à l’aide de cette mer. Mettez à la place un continent et rien de la Grèce n’aurait passé en Arabie, rien d’Arabie n’aurait passé en Espagne, rien de l’Orient n’aurait passé en Provence, rien de Rome à Tunis. Mais sur cette eau, depuis des millénaires, les meurtres et l’amour s’échangent »[1]. C’est ainsi qu’on intègre cette mer, grande étendue d’eau, qui annonce une terre aux mille couleurs  dans notre mémoire collective. Ce don de la tectonique des temps immémoriaux est aujourd’hui l’espace qui connaît le trafic le plus dense  à l’échelle du globe, afin de permettre aux hommes de commercer ou tout simplement de changer de leur condition humaine.
Aujourd’hui cet espace connait un trafic plus dense encore, celui de toute une population, que dis-je, de tout un peuple. Des personnes qu’on compte par milliers, « populations  mal définie sur un parcours incertain pour rejoindre on ne sait quoi »[2].  Devenus migrants, comme sortis de nulle part,  en partance vers une destination non encore précise,   des humains s’y perdent et s’y engloutissent au grand bonheur des squales et autres prédateurs marins. L’espace méditerranéen, en peu de temps, prend l’allure d’une hécatombe. L’instinct de vie y est affronté au risque de mort. L’aventure méditerranéenne ressemble désormais à une  traversée inexorable des enfers. C’est un espace devenu tristement célèbre à cause du nombre des âmes humaines qui s’y perdent.  Mais en même temps, lueur d’espoir, cet espace  a enregistré la venue au monde, en plein périple,  de plusieurs bébés en  signe de résistance humaine à la prédation humaine. De nouveaux nés, sans aucun attachement à une quelconque territorialité arbitrairement précisée à l’avance, sont la preuve que cet espace liquide constitue une indulgence inappréciable pour la continuation de l’espèce. Ils sont nés sur une embarcation ivre en  mer méditerranéenne.  Depuis des temps immémoriaux, plusieurs civilisations durant, la Méditerranée a été témoin d’un cycle de vie et de mort.

            Trafic, commerce, immigration sont des données primitives pour toute construction de l’identité en quête de reconnaissance dans le tumulte des autres identités infiniment multiples. La Méditerranée, et ce depuis les Egyptiens jusqu’aux Grecs et aux Romains en passant par les  Mésopotamiens et les Amazighs, et plus tard par les Turques, les Arabes, les Chrétiens et les Musulmans a toujours été un espace de convoitise pour les uns et les autres Empires, ayant régné en maître sur cette eau, et ce aux prix de confrontations sanglantes sans merci. Les civilisations sont « la fabrique de Maux »[3] et, pour s’affirmer, elles fonctionnent par élimination. Le paradoxe formidable est que les concepts de tolérance, de reconnaissance, d’intégration,  d’indulgence naissent dans le pli de cet acte inhumain qu’est l’exclusion de l’autre.

            Fidèle à sa logique interne, la Méditerranée continue à s’affirmer comme un espace de mobilité, de confrontation, du tragique à défaut d’être un « lit nuptial de l’Occident et de l’Orient »[4]. Elle reste un espace de confrontations continuelles, alors qu’elle est promue pour être celui des rencontres des personnes de façon délibérée. La Méditerranée a souvent été le théâtre d’une guerre permanente, « colossale », « générale », « la plus enracinée qui ait fait jamais retentir la terre du fracas des batailles, est celle de l’Orient et de l’Occident »[5]

            Excepté la frontière Mexique/Etats-Unis, seule la Méditerranée  met en confrontation deux mondes complètement divergeant : le Nord opulent et le Sud pauvre. Là où les géologues parlent de  « miroir de faille » territoriale, on préfère parler de « lieu de fracture »[6] civilisationnelle. Ce vis-à-vis est la conséquence immédiate d’une proximité trop dangereuse qui  « nourrit la focalisation et alimente le fantasme d’invasion, fantasmes décuplés par l’altérité culturelle et religieuse réinterprétée sous l’angle du conflit »[7]. La proximité fait rêver ensemble le puissant animé par le désir de supériorité et l’indigent désireux, simplement, de survivre. Malgré les désirs démesurément incomparables des uns et des autres, il y a lieu de souligner que l’espace méditerranéen a toujours été animé par des fantasmes croisés, ce faisant ce sont les deux rives qui s’enrichissent d’élucubrations disproportionnées, nourrissant ainsi des imaginaires qui se traduisent dans la littérature, dans l’architecture, dans l’art culinaire, etc.

            Pour l’instinct humain, l’ailleurs « fait rêver ». C’est un « ici » non encore atteint. Une fois l’« ici » est à portée de main, il se transforme en un ailleurs rêvé. Les candidats à l’ostracisme ou à l’exil, volontaire ou forcé, viennent de  plus en  plus  loin ; plus loin encore que sur les rives sud de la Méditerranée, dans les zones sub-sahariennes les plus reculées. Résultat : toute l’Afrique du Nord et surtout le Maghreb se transforment en un espace de transit. Ce qui est non sans conséquences sur ces territoires de passage et d’accueil, sur leur dynamique culturelle et sur leur démographie.

            Les spécialistes expliquent ces mouvements de vagues humaines par le fait économique, culturel ou politique. Les idéologies nationalistes tentent, quant à elle, de « verrouiller l’Europe »[8], après avoir débloqué des aides financières et équipé les rives  nord et sud de logistique très coûteuse (caméras thermiques et autres détecteurs électroniques) afin de freiner les flux migratoires de tous ces humains en quête de survie et en quête de nouvelles identités plus confortables. Et rien au monde ne pourra les contraindre à abandonner leur traversée, suivant ainsi leur intelligence instinctive qui leur permet du même coup de contourner les adversités mises en place par l’autochtone  qui se sent menacé dans son particularisme et dans ce qui fait de lui une identité exceptionnelle ou particulière alors qu’il a oublié, ou bien on ne le lui a pas enseigné, qu’il est lui-même issu d’une migration millénaire.

            Rien de nouveau jusque là, c’est ce que l’humanité a toujours fait depuis la nuit des temps pour passer d’un lieu à un autre et pour boussole seul son instinct lui sert de guide ; il utilisera des embarcations de fortune afin d’atteindre l’autre rive, l’Eldorado européen. Cette « Europe qui n’est plus accueillante »[9] depuis la crise économique mondiale, depuis certains accords entre les pays de la zone euro et la Turquie, l’Autriche, la Grèce… où les tractations pour défendre certains intérêts politico-économiques avec un arrière goût de compromis, de complot et d’arrangement souvent établis aux dépens de l’aventure humaine. Ce qui retarde considérablement sa transhumance, désormais contrôlée par des lois et des conventions sommes toutes arbitraires, mais sans effet sur l’instinct humain qui continue son périple vers d’autres contrées proches ou lointaines.

            Contraint, le Maghreb s’est transformé en un espace de transit ; l’instinct humain en a décidé ainsi. Du coup, tous ces candidats à l’immigration se constituent en communautés transculturelles avant que leur instinct ne leur permette de s’établir en terre européenne pour être reconnus en tant qu’immigrés légaux.  Certes, la reconnaissance politique et le statut économique et même juridique ne changeront rien à leur condition humaine. Ils seront embauchés dans le bâtiment, la restauration, l’agriculture…mais ils chercheront à fondre dans d’autres identités elles-mêmes en quête de droit à la citoyenneté.

            Aussi, l’espace méditerranéen, en dehors de toute restrictive territorialité, va-t-il connaître une fusion identitaire inéluctable. Ceci reste envisageable tenant compte de l’évolution des populations nouvellement installées en  terre supposée de la non-origine : démographie, culture, acquisition de nouveaux savoirs et maîtrise d’autres savoirs faire seront décisifs pour l’introduction de nouvelles habitudes en terre étrangère bientôt familière.

            La France[10], terre d’accueil, ne connaît-elle pas aujourd’hui d’importantes mutations, que ce soit au niveau de la langue, de l’art culinaire, de la culture, de la religion qu’au niveau du paysage urbain ? La « langue », le parler des jeunes, la culture mixte, l’Islam, les minarets, les pagodes, la cuisine orientale, etc. façonneront  à leur gré le visage de l’Europe de demain. La mutation est très lente, trop lente même ; elle sera rythmée par des violences de parts et d’autres, entre populations dites autochtones et populations issues de l’immigration. Il s’agit là d’une société entière, en phase de mutation structurelle et seule la reconnaissance de toutes les identités en présence pourra constituer un salut éventuel.

 Les idées de E. Zemmour, pour qui l’immigration est un problème et il faut selon lui « déporter les musulmans et les immigrés » de France, de A. Finkielkraut, qui parle de l’Identité Malheureuse où le  citoyen Français « se sent minoritaire»[11] chez lui, sous la pression des nouveaux arrivants et de M. Houellebecq accusé d’incitation à la haine raciale après la publication de Soumission où il fait le portrait d’une France islamisée ne sont que tentatives désespérées et contre-histoire. Ces tentatives cherchent à alimenter les esprits, barricadés dans le clôt  restreint du nationalisme ou de l’identité comme exception, de peur, de haine, de méfiance vis-à-vis de l’autre : l’étranger, celui qui fait craindre parce qu’il se réclame de sa différence.

            Immigration, déplacement, transhumance étaient et seront  toujours les maîtres mots  de ce brassage des populations qui cherchent à mettre en crise la notion de l’origine qui, elle, reste illusoire…conflictuelle. De même qu’il ne peut y avoir d’origine que plurielle, les identités ne peuvent se conjuguer au singulier. Dès lors, l’inter-identitaire en Méditerranée sonne comme une redondance. L’inter est une évidence historique et l’identité est multiple. La Méditerranée  c’est deux rives avec une variété infinie de populations, chacune se réclamant d’une racine lointaine et de ramifications en devenir.

L’espace méditerranéen se distingue par son cosmopolitisme, et en ce sens et vu son rôle historique, il devient mythe d’un multiculturalisme urbanisé. Beyrouth, Tanger, Alexandrie, Marseille, Tunis, Rome, Athènes, Alger, Le Caire, Istanbul, Al Quods, Nice, etc. sont autant de villes ayant  séduit des populations entières, indifféremment de leurs disparités structurelles. « …elles concentrent, écrit Thierry Fabre, les hommes et les cultures, sécrétant dans le commerce et l’échange des formes particulières de sociabilité. La diversité des origines et des cultures semble l’élément constitutif de la cité. La multiplicité des langues impose le plurilinguisme ; le foisonnement des religions impose la tolérance ; le simple voisinage impose le respect. Il est impossible de découper l’espace en un assemblage de ghettos pour minoritaires ou exclus. La ville est une mosaïque aux desseins mouvants »[12]. La cité définitivement urbanisée, close, impénétrable,  reste un mythe. L’espace méditerranéen est célèbre par son ouverture et par sa proximité, deux caractéristiques ayant rendu la navigation vers l’autre rive, l’autre rêve toujours possible.

Ce sont donc des villes qui accueillent bon gré malgré des identités en quête de sociabilité, de reconnaissance et d’intégration. Pour ce faire, une seule issue : la désacralisation de la notion de l’Origine. Ce qui va permettre de libérer le lexique de la violente symbolique linguistique différentielle. Les disparités peuvent alors se dissoudre symboliquement dans un « savoir vivre malgré la différence, d’un « vivre ensemble » auquel on est condamné. C’est ce qu’Amin Maâlouf a bien  exprimé dans son roman Léon l’Africain (1986). Il écrit ceci : « …d’Afrique ne suis, ni d’Europe, ni d’Arabie…je ne viens d’aucune tribu. Je suis fils de la route, ma patrie est caravane, et ma vie la plus inattendue des traversées » [13]. Aussi Hassan-Léon, Léon-Hassan, se reconnaît dans sa culture de naissance, dans son « indigénité » et dans sa nouvelle identité, jamais définitive toujours renouvelée. Lui qui était tour à tour citoyen de Grenade, de Fès, du Caire et de Rome après avoir été un simple captif qui s’est distingué par son savoir faire en matière de diplomatie. Autant de villes méditerranéennes, témoins de croisement des identités multiples, espaces de violences subies et infligées, de transformations profondes non cicatrisées, de tolérance au risque de la pire des exclusions et d’humanisme en proie à la barbarie.
 Les migrants qui, au risque de perdre leur vie, continuent l’œuvre humaine à travers le voyage et le déplacement souvent dans des conditions inhumaines ; leur objectif donner à la territorialité une dimension plus volumineuse, car seules les vastes étendues pourront assouvir le besoin incessant de l’Homme de se déplacer afin de s’y installer, avant d’y laisser ses empruntes que d’autres, migrants à venir, viendront y apposer les leurs. Des strates succèderont à d’autres strates et l’humanité n’est que le dépôt successif et incessant de sédiments couche sur couche jusqu’au bas-fond jamais jusque là exploré; l’humanité est sédimentaire dans son horizontalité non-violente et dans sa verticalité tragique. N’est-ce pas, c’est de  Pompéi, surprise un 24 août 79, par une éruption violente du Vésuve, que   l’ancienne Rome était excavée, livrant aux scientifiques des richesses archéologiques inestimables et aux artistes des sources d’inspiration inespérées. A tous points de vues il y a là preuve que l’humanité fonctionne par transfert transhistorique des données, des valeurs et des savoirs faire acquis malgré le tragique que véhicule la mort. Un tragique catalyseur qui se transforme en existence, en  connexions multiples et fructueuses et dont « le centre n’est autre que la Méditerranée »[14]

            De même que dans l’Inter-identitaire il y a de l’identité en force, il ne peut  y avoir d’identique que dans l’inter et à travers lui, afin d’assurer tous les croisements possibles et imaginables dans un festival de couleurs et de formes arlequinées et tigrées. Ce qui reste très probable, puisque l’identité ne peut exister qu’au plurielle, à moins qu’on ne se constitue en communautés restrictivement territorialisées ou en lobby défendant des intérêts ponctuels et immédiats. De l’illusion en la matière vient du fait que la politique s’en mêle pour annoncer «L’Union pour la Méditerranée », projet essentiellement axé sur le politique et l’économique. Quant à l’union pour la reconnaissance des identités méditerranéennes, elle est à soumettre aux services de l’immigration dans les pays du transit et dans les pays supposés d’accueil. Un autre constat d’échec : on ne peut  parler d’inter-identitaire en temps de crise économique et en temps d’instabilité politique. Mais en même temps ce sont ces crises politico-économiques qui poussent l’humanité à amorcer sa pérégrination vers d’autres endroits plus prometteurs mêmes plus reculés. Les européens ne sont pas  à exclure de cette transhumance universelle.  Ils s’installent là où il fait bon vivre : beaucoup d’Espagnols, de Français, pour ne citer que ceux-là, viennent s’installer au Maroc. Peu importe leurs raisons ; ils participent d’une manière ou d’une autre à l’œuvre humaine à la fois « une et multiple », au croisement, au métissage universel ; ils contribuent  à cette dynamique des cultures du monde qui, sans ces mobilités de populations d’une rive à l’autre, ressemblerait à une eau stagnante… De quelle identité parlons-nous alors ?

            En attendant apprécier les différences dans une  logique de l’alter ego, les identités continueront inlassablement à recomposer leur avenir. La crise économique en Espagne pousse les intellectuels, les scientifiques de ce pays à se rendre en Argentine par exemple, et une autre aventure  peut alors commencer pour ces humains en quête de travail, de nourriture et de reconnaissance. Le passage par le métissage, en amont et en aval, en quête de légitimité reste une chose obligatoire  et  le pouvoir politique hésitera longtemps avant de décider de reconnaître la société transnationale qui s’inscrit dans une universalité véritable.

Il était question dans cet article de l’inter entre illusion et réalité au niveau de l’espace méditerranéen. L’illusion est temporaire et transitoire ; elle fonde sa thèse sur le même  qui alimente les esprits de haine, et ce lors de débats politiques  à caractère nationaliste. Alors que la réalité, en sa qualité d’histoire de l’humanité, fonde sa thèse sur l’aventure comme œuvre humaine s’inspirant de l’altérité. Ce qui est valable pour l’espace méditerranéen, l’est tout autant pour le reste du globe, et seul la différence constituera encore et toujours le catalyseur dynamique de la transhumance humaine universelle.

BIBLIOGRAPHIE
·         GIONO, Jean, « La Méditerranée », in Provence, Paris, Gallimard, 1993, pp. 251-252
·         Conférence  sur « l’Identité malheureuse » Centre Universitaire Méditerranéen le 19/11/2014 (publiée sur YouTub le 11/12/2014)
·         Thierry Fabre, « la fabrique par les mots » à propos des civilisations in De la richesse et de la pauvreté entre Europe et Méditerranée, éd. Parenthèses (12e  édition des rencontres d’Averroès) Nov. 2005.
·         BENSAID, Ali, « La Méditerranée un mur en devenir » in De la richesse et de la pauvreté entre Europe et Méditerranée. éd. Parenthèses (12e  édition des rencontres d’Averroès) Nov. 2005.

·         Conférence  sur « l’Identité malheureuse » Centre Universitaire Méditerranéen le 19/11/2014 (publiée sur YouTub le 11/12/2014)
·         FABRE, Thierry, L’Héritage Andalous, éd. de l’Aube, 1995.
·         « Léon l’Africain et les femmes » in Léon l’Africain, Collectif sous la direction de François Pouillon, Coll. « Terre et gens d’Islam », 2009.




[1] GIONO, Jean, « La Méditerranée », in Provence, Paris, Gallimard, 1993, pp. 251-252
[2] Conférence  sur « l’Identité malheureuse » Centre Universitaire Méditerranéen le 19/11/2014 (publiée sur YouTub le 11/12/2014)
[3] Pour paraphraser Thierry Fabre qui lui parle de « la fabrique par les mots » à propos des civilisations in De la richesse et de la pauvreté entre Europe et Méditerranée, ed. Parenthèses (12e  édition des rencontres d’Averroès) Nov. 2005, p. 7 
[4] Selon l’expression de l’économiste Michel Chevalier « Système de la Méditerranée » in le Journal  Le Globe (1832)
[5] Michel Chevalier « Système de la Méditerranée » cité in CAIRN par Debrune Jérôme, conférences Méditerranée 1/2001 (N°36) p. 187-194
[6] BENSAID, Ali, « La Méditerranée un mur en devenir » in De la richesse et de la pauvreté entre Europe et Méditerranée, op.cit., p. 101
[7] Idem.
[8] Idem.
[9] Thierry Fabre, Op.cit., p. 7
[10] Ce qui  peut être valable pour la France l’est tout autant pour tous les pays de la Méditerranée sans parler  du reste du globe.
[11] Conférence  sur « l’Identité malheureuse » Centre Universitaire Méditerranéen le 19/11/2014 (publiée sur YouTub le 11/12/2014) A. Finkielkraut donne l’exemple d’un juif Français converti à l’Islam parti faire le Djihad en Syrie où il est tué. Pour lui la France risque de se vider d’elle-même étant exposée à la pression de l’immigration, au changement.
[12] Thierry Fabre, L’Héritage Andalous, éd. de l’Aube, 1995, p. 128
[13] In « Léon l’Africain et les femmes » in Léon l’Africain, Collectif sous la direction de François Pouillon, Coll. « Terre et gens d’Islam », 2009, p. 196
[14] Debrune Jérôme, « Le système de la Méditerranée  de Michel Chevalier » in Confluences Méditerranée,  l’Harmattan, 2000/2001 « conférences Méditerranée » in  CAIRN 1/2001 (N°36)

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